Rencontre au sommet !

Les sceaux ont cédés, et nous sommes enfin libres. Des siècles durant je vous ai maudis, regrettant de ne pouvoir croiser le fer avec vous, trop occupé a devoir gérer les problèmes de l'EMpire. Mais aujourd'hui je vais vous massacrer.

Slorak se tenait fièrement sur son Skrin, attendant le retour de ses émissaires. Le Prince de la destruction regardait fixement la porte face a lui. Le souffle des énérgies magiques était fort et puissant le calme qui s'était instauré autour du camp de base du portail était pesant et allourdissant. Puis se fut le grand moment. Les émissaires revinrent. L'un d'eux s'agenouilla face a Slorak et lui dit

Monseigneur, les dirigeants militaires refusent de s'entretenir avec nous, ils veulent uniquement dialoguer avec un haut dignitaires. C'est vous qu'il veulent voir monseigneur !

Slorak hocha la tête et retorqua

Bien, retournez a Tzich, et avisez l'Empereur que toutes les forces militaires de L'Empire vont devoir entrer en action, ca je ne pense pas être le mieux placé pour les relations diplomatiques

Slorak frappa les cotes de son Skrin a l'aide de ses étriers et fit signe a sa garde personnelle de le suivre. Il s'engouffrèrent alors dans le passage. La distorsion du temps était violent et très désagréable. Les mouvement était lents, mais tout défilait rapidement. Les formes étaient transformées, et les son amplifié. Après une traversé des plus troublante, et pour la première fois de sa vie, Slorak put jouir de la beauté et la clarté du monde superieur. Le soleil frappait son armure, et le champs des oiseaux était magnifique et la beauté des montagnes de Nithoras était l'égal de ce que y était écrit dans les livres pour enfant. Pour la première fois il fut prit par une émotion positive, mais très vite son regard croisa les barricades, et les lanciers en rang sérrés. Les skrins des hommes de la garde se mirent a gronger. SLorak tendit le bras droit, l'épée dans le prolongement du bras. Il tourna la tête vers ses hommes, qui ne purent que voir, au travers de son casque, le reflet d'un de ses yeux.

Restez en arrière, et priez pourqu'ils refusent de reculer, que vous puissiez prouver vos valeurs, une fois encore

Slorak s'avanca a mi-chemin entre ses troupes et celles de l'ennemi. I lregarda l'assemblé face a lui, et rangeant sa lame au fourreaux, il lanca

Que le chef de cette troupe s'avance !

Linaewen était en arrière en pleine discution stratégiques avec ses sous officiers. Chose indispensable, même si elle préfèrait de loin être avec ses hommes sur le front. Mais un de ses sous officiers, Adran qui voulait qu'elle reste en retrait. Il lui préconisait de se tenir prête à fuir en cas de grand danger afin de prévenir Silinas. Derrière son visage impassible, Linaewen fulminait contre cet homme qui pouvait être un soldat exemplaire, mais aussi un homme agaçant. La jeune femme posa sa main sur le fourreau de son épée et planta ses yeux gris dans ceux de son interlocuteur principal, puis elle prit la parole le coupan dans son discours;

Ecoutez moi attentivement Adran, à moins que vous me prouviez le contraire, je suis votre commandant et chef des armées donc votre chef. Je prend les décisions, nous nous concertons et puis nous agissons. Mais quoiqu'il en soit je reste votre supérieur militaire et non pas le dirigeant de ce pays. Je suis un soldat avant tout et je resterai aux côtés de mes hommes comme tout soldat.

Elle resta un instant suspendu au regard fermé d'Adran, puis s'adressa aux quatres autres hommes présents avec fermeté:

Maintenant retournez à vos postes, et gardez ce maudit sanctuaire.

Ils quittèrent leur commandant, Adran s'accrochant une dernière fois au regard sévère de Linaewen. Une fois plus loin, celle-ci tourna la tête et observa ses hommes en contrebas. Elle s'était placée plus haut avec les archers cachés parmi la végétation, afin de surveiller les moindres faits et gestes venant d'Ultuag, situé dans la vallée. Des lanciers étaient attentif en face de la porte, à quelques mètres en prenant soin de ne pas se faire piéger à l'arrivée des Parias. Les Parias. A cette pensée, Linaewen ressentit un frisson lui parcourir le dos. Depuis quelques jours, des informations venant d'espions dans le monde souterrains, affirmaient que les sceaux commençaient à se briser et que les Parias sauteraient sur l'occasion pour faire une percée jusqu'au monde supérieur. Au fond d'elle, Linaewen souhaitait que cela n'arriverait pas tant qu'elle était en vie, déjà qu'elle n'appréciait pas cette guerre et aurait voulu voir trois monde soudés.
Elle secoua la tête et ferma les yeux: c'était tellement utopique. Rien de tout cela n'arrivera et c'est à ce jour qu'elle devra faire face à son destin. Le soleil lui réchauffa le dos et ses quelques mèches de cheveux blond. Plus loin, elle entendait le bruit sourd d'un torrent qui descendait en cascade d'une des montagnes. Elle aimait ce monde et se battrait pour lui.

Les yeux toujours clos, elle tenta de percevoir chaque bruit qui l'entourait, plongée dans une profonde concentration. Un bruit sourd de métal qui s'entrechoque brisa le calme. Puis les oiseaux s'envolèrent des environs, mettant fin à leur mélodie, et plongeant l'endroit dans un silence angoissant. Ils étaient là.
Linaewen ouvrit les yeux et observa la scène qui se déroulait quelques mètres en contrebas. Les Parias venaient de passer le sanctuaire; une journée plutôt historique. Et décisive. La jeune femme regarda calmement le troupe ennemie d'une trentaine d'hommes qui se dessinait. Elle savait qu'ils étaient encore plus nombreux de l'autre côté et attendaient les ordres de leur chef. Leur chef justement; un homme imposant, le visage caché sous un casque noir terrifiant comme son étrange monture. Linaewen savait qu'il existait à travers les différents mondes des créatures mythiques, mais jamais elle n'en avait vu et ce genre de gros lézard ne lui aspirait rien de bon.

Un soldat s'approcha en courant d'elle. Essoufflé, il la salua militairement et prit la parole.

Ils vous demande Commandant.

Linaewen détacha son regard des Parias un instant pour accorder de l'attention à son interlocuteur. Elle remarqua que ses yeux exprimaient la peur. Il y avait de quoi. Elle posa une main sur son épaule pour le rassurer et entama sa descente. Puisqu'ils voulaient voir le chef de cette troupe, ils la verront. La jeune femme passe aux côtés de Gabriel, un de ses sous officiers. Elle s'arrêta et lui ordonna.

Tiens toi prêt, mais attends mon signal s'il arrive quelque chose.

Gabriel hocha la tête en signe approbateur et transmis les ordes à ses hommes, tandis que Linaewen continuait sa marche vers le sanctuaire. Elle se fraya un chemin parmi les soldats, arrivant rapidement à la première ligne. Là, ses hommes s'écartèrent pour la laisser passer. La main gauche sur le pommeau de son épée, la jeune femme marcha la tête haute vers celui qui était le chef des Parias à ce moment. Il lui sembla que le temps était en suspension, car aucun bruit ne vint des deux côtés et les oiseaux avaient préféré quitter cet endroit.

Linaewen s'arrêta à quelques mètres du Parias et le fixa avec arrogance, la haine pouvant se lire dans ses yeux gris. Elle resta un moment à le fixer puis déclara avec fermeté:

Vous avez demandé à me voir alors me voici. Je suis Linaewen, commandant et chef de guerre.

La jeune femme le toisa du regard. Slorak sentit son coeur s'emballer. Il respira profédement et descendit de sa monture. Aussis tot un soldat de la garde qui chevauchait la même bête rompit les rang et attrapa les rennes de la créature pour la ramener a la hauteur des autres. Les soldat de Slorak décidant de jouer sur l'intimidation grace a l'aspect effrayant de leur accoutrement, se mirent en position de charge. Il rapporchèrent leur bouclier de leur corps et tendirent leur lance de cavalerie vers l'avant, courbant le dos pour proteger le bas de leur visage derrière les écus. Slorak lui s'avanca vers la jeune femme, le talon de sa main posé noblement sur la garde de son glaive. A chacun de ses pas, la poussière derrière lui semblait se mélanger a l'air ambiant, souillé par la présence de la destruction elle même. Slorak fixa de son regard lourd et insoutenable la jeune femme qui se dressait face a lui. Son souflle portait l'odeur qui venait des entrailles de la terre, là, où la haine des hommes était incomparable. Son armure de plate brillait sous le soleil d'une noirceur bien trop pure. Ses mailles tintillaient, et son fourreaux frappait a chacun de ses pas sa cuisse. Sous son casque, son visage suait, et sur sa nuque, de fine gouttes de sueure perlaient en batterie. Le vent semblait avoir abandonné la region, car la cape du prince ne flottait plus.

Il s'arreta a quelque pas du commandant de l'armée humaine. A ce propos il s'agissait d'une femme. Slorak n'avait jamais croisé le fer avec une femme, bien que cette idée ne lui déplaisait pas. Mais les ordres du Seigneur noir était clair; Pas d'éffusion de sang, tant la troisième lune n'était pas couché. Ceci représentait environs deux heures de flottement a partir du moment où il avait franchit le protail. A ce moment , les Parias aurait la bénédiction et la bienveillance de Narug en personne, afin de marcher sur le royaume des hommes, qui ne réprésentait qu'une vulgaire obstacle, dans la conquête et la découverte du Silinas . Slorak resta immobile a quelque pas de son homologue humain. Il la toisa de haut en bas, regrettant qu'une femme d'une si grande beauté soit comdamné a mourrir de la main de Slorak. Après un long et lourd silence et répondit a l'arrivé du commandant.

Linaewen ? C'est un prénom qui ne m'est pas inconnu je dois admettre. Si vous n'aviez pas était celle que vous êtes, tant par vôtre rang que par votre généalogie, je vous aurez fait tiare a jamais pour avoir osé m'adresser la parole, sans vous être prosterné. Mais puisque nous sommes en guerre, et que nous sommes tut deux des soldats, je vous pardonne cette familiarité, car en tant que prince, je suis bon...

Il regarda par dessus son épaule et observa le malaise qui s'était installé dans les rang. La peur envahissait les hommes, qui n'avait plus trop l'air d'avoir envie de combattre pour défendre, non pas un royaume , comme il le croyait, mais une vieille relique qu'ils pouvaient maudire en raison de sang qu'elle allait faire verser...Et ce sang serrait le leur. Les hommes était nombreux; Slorak ne prit pas le temps de les compter. Des lanciers, des archers, peut être des machines de guerre ? Il n'en savait rien. Il savait que le combat n'était pas envisageable, et après tout, qui oserai tuer un homme en relation diplomatique ?

Cher commandant des forces armées du royaume de Silinas ! Je me nomme Slorak, je suis le prince de la destruction, le chef militaire suprême de L'Empire de sa toute puissance, l'Empereur noir, et chef des relations exterieure.En ma qualité je suis ici pour vous délivrer un message. PArtez; Sauvez la vie de vos hommes et laissez nous marcher sur Silinas. Si vous coopérez, nous épargnerons les civils et ceux qui déposeront leurs armes seront nos alliés. Nous ne voulons que avoir accès aux souterrains de votre belle citée que vous chérissez tant, et nous emparer du Silinas pour enrayer la menace des Aînés, qui par le passé vous ont opprimés et nous ont abandonnés.

Il marqua une courte pause et se mit a sourrir. Mais ce sourrie n'était pas perceptible par la jeune femme, car il était sous son casque de guerre.

MAis si vous refusez de déposez les armes, nous reveindrons et marcherons sur vos terre, en massacrant hommes, femmes,enfants, vieillards, malades, bétails, et nous brulerons chaque parcelle de cette terre. Es ce vraiment ce que vous voulez...Commandant ?

Il éclata de rire et se reconcentra.

Vous n'avez qu'a déposer votre épée si vous êtes pour la rédition

Linaewen écouta attentivement les paroles de Slorak, tel il se nommait. Elle ne scilla pas et ne laissa aucune émotion se transmettre sur son visage si ce n'est sa fermeté soutenu par son regard froid. Et pourtant le calme régnait en elle, alors que ses hommes semblaient avoir peur de la troupe qui se dressait devant eux. Ils étaient impressionnant, elle l'admettait.
La jeune femme attendit que Slorak ait finit de parler et exposa les projets des Parias ainsi que leurs conditions. Linaewen se mit à rire intérieurement; il ne pensait pas que le royaume des Hommes allait accepter aussi facilement. Elle se retourna et observa ses soldats derrière elle; pourvu qu'ils n'aient rien entendu sinon leur peur grandirait davantage et ce combat serait vite réglé. Son regard s'attarda sur Adran dont le visage crispé attendait impatiemment le rapport de la situation. Elle ne pouvait se laisser faire ainsi, ce serait abandonner son royaume, ses ambitions et aussi sa personne.
Linaewen reporta son attention sur Slorak qui attendait une réponse. Elle aurait aimer voir le visage de celui avec qui elle parlementait afin de percevoir une quelconque faille. En fait plus elle l'observait, plus elle se rendait compte qu'elle n'avait pas peur de cet homme. Homme ou autre créature telle que l'on trouve dans le monde des Parias. Non, son interlocuteur ne lui exprimait que du dégout et de l'amertume, mais pas de la peur. Ni de la haine. Cela était étonnant puisqu'elle haissait cette situation, aussi bien celle du royaume que celle où elle se trouvait. Quoi qu'il en soit, elle était là et il fallait qu'elle se débrouille seule, une fois de plus.
Linaewen essaya de parlementer davantage, voulant percevoir des intentions cachées des Parias. Elle se remémora les paroles de Slorak et s'arrêta sur une en particulier, qui pourtant ne l'avait pas interpellée plus tôt: "Linaewen ? C'est un prénom qui ne m'est pas inconnu je dois admettre. Si vous n'aviez pas était celle que vous êtes, tant par vôtre rang que par votre généalogie..." Elle regarda intensément Slorak et prit la parole avec froideur, limite désinvolte.

Ma généalogie ? Qu'a-t-elle à voir dans cette affaire ?

Elle aurait voulu s'avancer plus près mais se retint. Il savait quelque chose sur elle, cela se sentait. Mais quoi et comment ? Jamais elle ne l'avait rencontré et elle n'avait pas entendu parler de lui. Ses yeux se plissèrent, voulant comprendre de quoi parlait Slorak. Puis elle poursuivit.

Quoi qu'il en soit vous et moi ne sommes pas du même monde, alors vous pouvez me reprocher de ne pas m'être prosterner, je pourrais en faire de même puisque vous n'avez pas salué mon grade.

Linaewen redressa la tête, lui montrant que si elle était chef des armées, étant en plus une femme, elle n'avait pas l'intention de se laisser marcher sur les pieds. Encore moins pas un Paria.

Quant à vos intentions...

Elle s'approcha doucement de lui, la main gauche sur le pommeau de son épée. Slorak était plus grand qu'elle, et bien plus imposant. Mais cela ne la perturba pas. Au contraire, elle s'avança encore plus, sa poitrine n'étant plus qu'à quelques centimètres de son plastron qui couvrait son torse. De là, elle pouvait percevoir la respiration calme du Paria, et elle se dit que ce ne pouvait être qu'un homme, tout simplement parce que c'était cette vision qu'elle avait de lui. Derrière elle, ses soldats retenaient leur souffle, mais étaient prêt à une attaque. Doucement et lentement, Linaewen approcha sa bouche du casque de Slorak, à l'endroit où pouvait se trouver son oreille. Profitant du silence qui régnait autour d'eux, elle lui murmura;

Vous vous êtes déplacé pour rien, Prince de la destruction, car Silinas ne tombera pas aux mains des Parias de si tôt. Chaque homme, femme et même enfant se batteront pour leur liberté, celle que vous ne leur offrirez jamais. Donc ma réponse est non et je ne vous ferai pas l'honneur de déposer mon épée à vos pieds.

Linaewen recula avant que Slorak ne prenne l'avantage sur la situation. Elle retourna à sa place, sans se retourner et ne quittant pas des yeux son interlocuteur. Sa main ne quitta pas le pommeau de son épée et se prépara à une quelconque attaque. Derrière elle, ses soldats avaient retrouvé leur calme afin de meiux combattre en cas de besoin. Le commandant savait qu'ils étaient prêt et n'attendaient plus que son signal pour agir. Mais il était encore trop tôt, et Linaewen savait qu'il ne vallait mieux ne rien provoquer pour protéger ses hommes ainsi que leur force.
Elle regarda Slorak avec ses grands yeux gris, attendant qu'il réagisse ou qu'il ordonne quelque chose mais une chose était sûr; il n'allait pas repartir ainsi avec cette réponse et ne faisant pas face à Linaewen.

SLorak ne put retenir ses rires. Cette jeune insolente le faisait bien rire. Il aurait put la briser d'un simple revers de sa lame, mais il n'en fit rien. Seul la véritable bataille était palpitante. Slorak comme tout les Parias avait accepté la notion de mort au combat, et pour eux il s'agissait d'un honneur. Ils avaient tous apprit a ne pas craindre la mort et la chercher. Leur entrainement violent et cruel, leur interdisait de se plaindre, et leur fit même aimé la douleur, cette sensation qui rapel la vie, et qui supprime donc les effet négatif de la peur de mourrir. Slorak restat un long moment silencieux fixer la petite insolente face a lui. Le vent se leva et fit virevolter sa cape. Il aurait voulu oter son casque pour que tous puisse voir la sévérité de son visage, mais il se retint, préferant laisser libre recours a l'imagination des hommes.

Alors puisque vous refusez la voie diplomatique, nous combattrons. Chacun des hommes qui se dressera sur ma route, et celle de l'Empereur noir, sera tué dans les pires souffrances, et les malchanceux qui se rendront, seront évicérés vifs, suspendus par les pieds sur les branches des arbres que vous chérissez tant. votre terre ne sera plus que destruction, mort et pestilence. Et si vous parvenez a vous refugier quelque part, les pires fléaux du monde vous terraseront. Famine ! Peste ! Mutinerie ! Anarchie ! Vôtre beau royaume ne sera plus que l'ombre de lui même et le Silinas nous appartiendra. Nous pourrons alors éradiquer votre espèce impure, et nous rejoindrons les Dieux pour créer un monde a notre image. Une image de justice, de respect et d'égalité.

Il fit un pas en arrière et haussa le ton de sa voix, pour que chacun des hommes derrière le commandant entende ce qu'il dise.


Vous entendez ? Votre commandant vous a tous condamné. Je lui ai proposé un accord dans lequel il n'y aurait aucune éffusion de sang, et où ma rancoeur pour les agissements de vos aînés, serait éffacée. Mais votre Commandant a préféré tous vous sacrifié pour une liberté que voius n'aurait jamais. Puisqu'elle prefère le combat, sachezque vous mourrez tous dans les pires souffrances. Nous écartellerons vos femmes et vos enfants, et les tombes de vos pères seront mises a sac, pourqu'ils puissent voir le royaume qu'ils avaient fondés, tomber en ruine a cause de la folie d'un seul des leurs.

Slorak regarda a nouveau la jeune femme.

Ma chere ! Ma pauvre enfant ! Pourquoi faire tout cela ? Ah mais suis- je idiot. Vous essayez surement d'impressionner votre père. Comment va se cher Général d'ailleurs ?

sa voix était plus que sarcastique

Lorsque vous le verrez vous le saluerai amicalement de ma part

a ce moment Slorak fit demi tour tournant le dos a la jeune humaine et il regarda ses hommes. Tous espérait qu'ils allaient combattre en ce jour, mais Slorak allait les décevoirs. Puis une idée lui vint alors en tête. Il se tourna rapidement vers Linaewen,sa cape s'enroulant gracieusement autour de lui, pour retomber dans le prolongement de son dos. Il avanca vers la jeune femme et tout comme elle le fit, il s'approcha de son oreille.

Mais soyez sans crainte, je ne prendrais pas la peine de vous affliger tout ses souffrances, je laisserai mon second le faire...

Il recula pour plonger son regard dans le sien. Un sourir narquois nacquit alors sur ses lèvres.

Je dois admettre qu'il est pire que moi. J'ai se petit sous mon aile depuis son arrivé dans notre monde, car voyez vous,il est humain a fuit son royaume pour trouver le reconfort d'une véritable patrie, et il a trouvé notre mode de vie plutôt chaleureux. Il saura faire de votre trépas, le pire des exemple pour le reste de votre armée. Silinas va tomber, et il en sera un acteur majeur.

Il fit mine de regarder le ciel, comme cherchant dans les recoin de son esprit. Puis il fixa rapidement la jeune femme a nouveaux dans les yeux.

Je crois qu'il vous ai familier...

Il marqua une courte pause en ricanant et lanca

Il se nomme Argawen, et je crois qu'il est votre frère si je ne m'abuse...

Puis il marcha a reculons en rigolant d'un rire démoniaque, franc et profond.

Alors vous désirez toujours vous battre ? Je suis bon ! et je vous accorde une seconde chance

Linaewen ressentit comme un coup de poignard dans le coeur lorsqu'elle entendit le prénom de son frère jumeau. C'était impossible, irréel... Argawen était mort depuis des années. Son corps se raidit et fit un énorme effort pour ne pas se laisser tomber alors que ses jambes ne semblaient plus pouvoir lutter pour tenir debout. Silencieusement, elle observa Slorak devant elle et l'imcompréhension l'envahit. C'était comme si elle était seul face à lui, que son armée et la troupe des PArias avaient disparut. La jeune femme se remémora rapidement tous les souvenirs qui lui restaient de son frère et seul celui de son enterrement lui vint en mémoire. Bien sûr elle n'avait pu voir le corps, tellement meurtri par l'incendie de cette maison mais elle avait toujours cru en son père...
Elle fixa Slorak. La colère l'envahit et ne peut s'empêcher de hurler, devenant presue hystérique.

Je ne vous crois pas. Argawen est mort il y a des années. Il est enterré aux côtés de ma mère, c'est même mon père qui a...

Sa voix s'étrangle dans se gorge. Son père. Elle avait toujours eu une confiance aveugle pour lui, suivant méthodiquement son enseignement et ses sauts d'humeur. Oui mais son père et Argawen ne s'entendaient plus et le jeune homme était parti, laissant sa soeur à la merci de son père, qui lui avait menti. Cela expliquait bien des choses, bien des mystères et des énigmes. Cela expliquait pourquoi elle n'avait pu voir le corps de son frère et que son père n'avait pas versé une seule larme pour son propre fils. Linaewen se souvint alors de ce jour funeste où elle même n'avait pas eu le droit à pleurer la mort de son jumeau et qu'il n'avait eu que des funérailles rapides et baclées sous la menace du général.
Elle porta son regard vers Slorak et ne pouvait croire ce qu'il venait de dire. Elle aurait pu se réjouir qu'Argawen soit finalement en vie, mais il était devenu un Paria, un ennemi du royaume, un ennemi du commandant. La jeune femme baissa les yeux, perdue dans ses réflexions sous l'oeil surement fier de Slorak. Elle ne pouvait le croire. L'aurait-il abandonné à ce point ? Au point de matérialiser sa haine et sa colère ? Au point d'oublier et de renier sa propre soeur ? Linaewen sentit comme une déchirure, encore plus violent que lorsqu'elle pensait que son frère était mort. C'était impossible...

Elle tourna le dos à Slorak, inscitant à la provocation et se mettant en danger. Mais à l'heure qu'il était, Linaewen venait de perdre tous ses moyens. Une erreur professionnelle pour un commandant de l'armée. Arrivée à la hauteur de son armée, Adran vint rapidement à sa rencontre, essayant de l'interpeller dans ce qu'elle venait de faire. Elle se retourna machinalement vers Slorak qui n 'avait pas bougé.

Commandant, êtes-vous folle ? Cet acte de non respect pourrait nous couter la vie à chacun ici. Retournez face à lui !

Adran, prenez le meilleur des cheveaux et partez pour Silinas. Ne vous arrêtez pas et voyagez le plus vite possible, quitte à changer de cheval chez un paysan. Avertissez le roi de cette rencontre diplomatique et avisez de ce qu'il vous dira. Et évitez le Général, car c'est lui qui vous enverra à la mort !

Sans attendre une réaction de son second, elle retourna face à Slorak. Il venait de trouver son point faible, deuxième erreur professionnelle, car à ce moment Linaewen se sentait plus vulnérable que jamais. De plus, le fait de ne pas voir son frère en réel la troublait car elle ne savait quoi penser. Etait-ce un moyen de ce chef de la déstabiliser ? Peut-être.
Elle le regarda avec haine et perplexité. Elle venait de lui dévoiler, lui offrant presque sur un plateau d'argent sa vulnérabilité, et tout en sachant comment elle avait réagit, elle était sûr que cela lui coûtera bien des choses s'il y a un combat. A cet instant ou plus tard.
Et justement que faire ? Lui avoir dit que son frère était toujours en vie changeait bien des choses, et elle en aurait donné beaucoup pour le voir. Linaewen se maudissait d'avoir eu un lien si fort et invulnérable avec son frère jumeau car à cet instant cette cuirasse s'était fragilisée en quelques secondes. Elle regarda la troupe de Parias derrière Slorak, et ne comprenait toujours pas. A ce moment, une lueur passa dans ses yeux gris; que serait-elle prête à donner pour revoir son frère et être de nouveau avec lui ? Son armée ? Son royaume ? Son âme pour un autre monde ? Elle repensa aux paroles du chef des Parias et se sentit soudainement prête à accepter.

Un aigle passa dans le ciel, poussant un cri qui résonna dans toute la vallée, ce qui fit sortir Linaewen de ses pensées. Elle reporta son regard sur Slorak et lui demanda;

Et lorsque vous marcherez sur Silinas, que ferez vous de ce royaume ? Une copie du votre ? Ou un monde d'esclaves pour servir vos moindres désirs en tout genre ?

La jeune femme avait pratiquement craché ses derniers mots, tant la méprise avait refait surface en elle. Avec froideur, elle poursuivit:

Un messager vient de partir pour la capital prévenir le roi, vous comprenez, je ne suis que commandant de l'armée et cette décision revient au souverain.

Un souverrain ? Apellez plutôt cela un ubiste. Ce descendant de Darnos n'est qu'un traitre a son propre sang. Le tuer serait le plus honorable des régicides. Alors laissez moi passer Commandant, et je m'arrangerai pour que votre défunt Roi, ne sache rien de cette raisonnable décision.

Slorak lui tourna volontairement le dos et se dirigea vers son escorte. Il fit signe a un homme de s'avancer et ce dernier se pencha sur sa bête, approchant sa tête de celle de Slorak. Le prince lui murmura quelque chose a l'oreille et le soldat fit signe a celui qui tenait la monture de Slorak, de la lui rendre. Le monarque enfourcha sa bête qui emit un grognement éffrayant. Slorak s'avanca de Linaewen avec sa terrible monture qui humma la jeune femme.

Amenez le prisonnier !

Un homme enchainé fut trainé devant Slorak, dont la créature emit un rugissement de plaisir. L'homme fut paniqué et hurla de terreur. Slorak s'approcha de lui et l'attrapant a la gorge, il planta sa main gauche dans le thorax de l'homme, et a l'aide de sa griffe perce-coeur, il arracha le coeur de l'homme, et lacha la dépouille au sol, qui fut dévorer quasi-entièrement par sa terrible monture. Le coeur en main, Slorak le jetta vers les rang humains. Il lanca dans les airs sa voix sombre et effrayante.

Voila ce qui attends ceux qui se dresseront sur ma route. Si votre Commandant est prête a risquer vos vie,demandez vous si vous êtes prêt a la sacrifier, alors que je me suis resoud, a vous les épargner. Humains, Déposez les armes, que peut cette femme face a votre volontée.

Slorak regarda alors la guerrière sans descendre de sa monture

Quand a votre royaume, il ne sera pas une copie du notre ! Il nous servira a pouvoir agrandir notre Empire. Nous ne seront plus dépendant des frontières des mondes, et nous partirons outre vos mers, en etendant notre puissance et en dominant ce monde. A l'aide du Silinas nous seront invincible. Mais avec la vaine resistance que vous montrez je ne sais pas si vous aurez votre place dans se monde....

Le Skrin du prince de la destruction recracha un morceaux de tissus collé a os ensanglanté et se lecha les babines.

Votre messager n'est pas encore revenu. Il n'est pas trop tard pour changer d'avis. Pensez a votre frère ! Pensez au temps que vous avez perdu...