Antichambre de la destruction [ PV thyrwen ]

Le palais noir, leiu de réunion des hautes sphère de la société des Parias. Un lieu sombre et froid, où même les plus braves tremblent. Un lieu où le silence plus que lourd, est presque gênant. Les nombreux couloirs, de pierres noires, éclairés par la lueure des chandelliers, mènent à de très nombreuses pièces. Cet endroit était sans doute, le plus grand labirynthe habité. Devant chaque porte, deux gardes, en armures lourdes étaient postés, et de nombreuses patrouillles avaient lieux dans tout le batiment. Cet endroit était surement le lieu le plus sur de ce royaume sombre et violent. Devant cet édifice millénaire, se trouvait une cour, où se tenaient sur la place d'arme, un peloton de soldats. Soudainement, tout les soldats se raidirent, et l'arrivé d'une masse noire et brillante imposa le silence. Un homme s'approcha d'eux, a pas lent. Il passa devant la première rangée d'homme et les regarda tous. Son regard était pesant, et il semblait imposé un profond respect a chaque homme. Une fois sa petite observation terminée, il se mit a ricaner doucement. Il ota son heaume, qu'il garda contre lui, en le tenant son son bras gauche. Apparurent alors des traits fins, et délicats que l'âge n'avait pas éffacé. Il prit une profonde respiration et commenca un petit discours.


Soldats ! Vous allez partir en guerre ! Vous allez servir votre Empire, et s'il le faut, vous mourrez tous, pour nos objectifs. L'ennemi a déja repoussé nos hommes, et ces derniers, qui sont vos frères, aux même titre que celui qui est a côté de vos en ce moment, sont dans le besoins. Vous avez tous suivis une formation militaire de haut niveau. Vous représentez l'élite de nôtre armée. Vous irez donc rejoindre le monde superieur, celui du royaume de Silinas, afin d'épauler vos compatriotes. Ces dderniers ont put investir la région autour du sanctuaire d'Ultuag, le seul passage vers nôtre royaume. Nous avons déjà un pied chez les Hommes, et nous feront tout pour le garder. Mes frères, les yeux de tous, hommes,femmes, et enfants sont rivés sur vous. Soyez digne de l'armure que vous portez et revenez victorieux...

A ces mots, les quelques civils qui passaient par là, et qui avaient assité a cette scène ne purent retenir leurs applaudisements. Slorak hocha la tête en direction de celui qui semblait être le chef de la troupe et prit congé de leur présence. Il s'engouffra dans le Palais noir et a peine eut il fait quelques pas qu'un enfant, agé d'une dizaine d'années, se rua vers lui en rigolant.

Mon oncle ! Vous êtes revenu !

Le petit garçon, était le jeune fils de l'un de ses défunt frère, a qui Slorak avait juré de veillé sur sa progéniture. Le petit garçon se blottit alors contre l'armure du guerrier et ce dernier le serra contre lui. Il relacha son étreinte et s'accroupit pour être a sa hauteur.

Ne devrais tu pas être a l'école a cette heure de la journé ?

Le petit garçcon tenta de retenir un sourir mais il échoua.

Si mon oncle, mais j'était tellement impatient de vous revoir !

Slorak se redressa et passa sa main dans les cheveux du garnement en rigolant.

Ce n'est pas en restant là a admirer cette armure et cette épée, qu'un jour tu pourras la portée. Si tuveux devenir un chef de guerre, vas à l'école, et apprends bien tes leçons

Le bambin acquiesca et s'en alla en courrant, disparaissant dans les dédale qui constituait ce batîment. Slorak souria alors et se mit en route vers ses quartiers. Il croisa plusieurs dignitaires et aux placés de la hierachie du royaume, et tous lui demandirent des nouvelles du front. Slorak se prit le temps de leur expliquer la situation qui semblait les satisfaires. Après toutes ces péripetie, il parvint finalement a rejoindre ses appartements, où il parvint a prendre un peu de repos. Il déposa son armure sur le valet qui se tenait dans un coin reculé de la pièce, et il fit couler un bain. La bataille de Karzgania avait été rude, et malgré son statut de plus haut chef militaire, il ne pouvait nié sa fatigue. Une heure après avoir comméncé sa toilette, il enfila sa tenue de prince et se rendit dans l'antichambre de la destruction, lieu, où il travaillait tout les jours, sur toute l'administration militaire de l'Empire. A la lueure de quelques bougies, il redigez le rapport de la bataille de Karzgania, qui partirai après sa rédaction dans les archives militaires de l'Empire. Quelque batôns d'encens diffusaient un doux parfum dans la pièce qui contrastait avec l'atmosphère belliqueuse qui tronait dans tout l'Empire. Puis quelqu'un frappa a la porte.

Entrez !

La lourde porte en bois fut poussé et un garde prit la parole.

Monseigneur, une jeune femme désire s'entretenir avec vous

Le garde regarda très respectueusement son superieur. L'homme était subjugé par le charisme du chef militaire de l'Empire et il attendait silencieusement une réponse de celui-ci

Fait la entrer, et retourne a ton poste !

L'homme fit signe a la jeune femme d'entrer et ferma la porte une fois fait. Slorak l'observa, restant assis a son bureau, attendant qu'elle décline son identité...

Thyrwen pénétra dans le bureau. Elle fut tout de suite frappée par l'atmosphère qui y régnait, alourdie par la fumée des bâtons d'encens. Elle leva les yeux vers Slorak. Il était imposant, trop imposant pour qu'elle soutienne son regard. Elle baissa les yeux.
Thyrwen Lothea avait l'habitude de considérer tout supérieur avec égalité, se laissant rarement impressionner. Mais Slorak faisait partie des chefs des Parias, dont elle défendait la cause avec ferveur, et elle ne ressentait envers lui rien d'autre que de l'admiration, du respect, et un profond dévouement. Elle prit la parole d'une voix grave et claire :

- Monseigneur, excusez-moi de me présenter à vous sans m'être faite annoncée, mais j'ai une requête à vous soumettre. Je me somme Thyrwen Lothea, et depuis toujours, ma famille est au service de la cause des Parias. Je suis mage et sais me battre. Une troupe de badauds m'a averti il y a quelques minutes que vous avez envoyé une nouvelle troupe pour se battre en territoire humain. Je veux partir avec eux.

Elle fit une pause, reprit son souffle. La tâche n'était pas facile. Ses boucles brunes étaient tombées devant ses yeux tandis qu'elle parlait. Elle releva la tête d'un geste fier pour les dégager. Cette fois-ci, elle osa regarder Slorak de son regard perçant, de manière neutre. Seule la détermination brillait dans son regard. Elle était lancée.

- Je sais que vos soldats sont les meilleurs et que vous considérez avoir recruté ceux dont vous aviez besoin. Mais par les temps qui courent, il me semble qu'une personne de plus n'est pas malvenue. Je serai un bon atout, j'ai déjà de l'expérience. Me battre pour la victoire représente toute ma vie, et je m'emploie aux arts du combat magique depuis toujours. Je peux vous être utile.

Elle avait la sensation que les mots ne suffiraient pas pour convaincre Slorak. Elle brûlait de faire ses preuves. Elle avisa une bougie sur le bureau. Elle tendit le bras et fit un geste vers la bougie, en marmonnant une incantation. La bougie sembla prendre vie. Sa flamme devint brusquement aussi puissante qu'un feu de cheminée, et l'objet vola à toute allure vers une chaise rangée dans un coin. Aussitôt elle prit feu, et étrangement, fut consumée en quelques secondes. Thyrwen se tourna à nouveau vers l'homme.

- Ceci n'est qu'un faible exemple de ce dont je suis capable. Je veux donner le maximum pour battre les Humains. Peu importe que ce soit sur un champ de bataille ou de manière plus discrète, la gloire ne m'intéresse pas. Seule la victoire compte.

Elle se tut. Soudain, le calme de la pièce lui sembla terriblement pesant. Elle sentit le doute s'abattre sur elle. Elle avait fait du mieux qu'elle avait pu pour convaincre le Prince. Désormais, son sort était entre ses mains. Elle fixa un point vague derrière l'homme, et attendit, le coeur battant.

Ses yeux s'écarquillèrent. Slorak était stupefait. La puissance de cette femme était vraiment impressionnante. Il fut totu de même outré par le culot de cette dernière, pour avoir osé pénétré ici, et détruit une partie de son mobilier. Il se leva et la regarda avec insistance. Le vacarme avait ameuté les gardes. Il pénétrèrent dans la pièce et tendant la main vers eux, Slorak leur fit signe de s'arreter. Il gerait la situation...

Monseigneur, nous....

Soyez sans crainte ! Retournez a vos postes, et laissez moi m'entretenir seul avec cette femme !

Les hommes quittèrent la pièce en marchant a reculons et gardant un oeil sur la visiteuse. Il fermèrent la porte derrière uex avec délicatesse. Slorak qui les avait suivit du regard, porta donc son attention sur son hôte. Il fit quelque pas vers elle et prit une profonde inspiration.

En tant que Prince de la destruction, je pourrai prendre cet acte comme un affront et vous faire pendre. Mais je dois admettre que votre courage et votre audace m'ont plutôt fait bonne impression.

Il lui tourna le dos et alla s'assoir sur son fauteuil. Il lui montra le vide face a lui.

je vous aurez bien proposé de vous assoir, mais vous avez détruit la fauteuil qui sert a mes hôte alors il vous faudra vous abstenir de vous assoir.

Il s'appuya bien a fond sur le dossier de son fauteil et croisa les bras il résuma.

De ce que je comprend, vous êtes donc une mage, qui chercher a prendre part a la guerre qui se trame !

Il marqua une courte pause et se servit un verre d'hydromel. Il vida le verre rapidement et en rigolant il lanca la jeune femme.

Même si, je dois l'admettre, vos talent de mage sont exemplaires, sachez que la formation d'un soldat et longue et difficile. Il faut être plus que discipliner et connaitre les rudiments de la vie en collectif. Et sans vouloir vous offenser, un champ de bataille n'est pas la place d'une femme. Si cela ne tenait qu'a moi, la violence des champs de bataille vous serez épargnée.

Il se leva et fit quelque pas dans la pièce s'arretant devant la fenêtre. Là il put admirer le paysage des environs de Tizch. Il ferma les yeux et prit une profonde inspiration. Il fit volte face et se rapprocha de la jeune femme.

Mais je pense que je peut répondre a vos attentes...Que diriez vous de travailler directement pour moi, et de ne recevoir des ordres que de moi ?

Le visage de Thyrwen s'illumina. Cette fois-ci, ce fut elle qui demeura stupéfaite. Les dires de Slorak lui avait d'abord fait perdre tout espoir. Après avoir fait allusion à la pendaison, il l'avait considéré comme inapte aux champs de bataille. Elle avait eut peine à contenir son orgueil, prêt à déborder en une protestation violente. Toute sa vie avait été consacrée au combat, elle était persuadée d'avoir apporté sa contribution dans la guerre, et son père avait donné sa vie pour cette cause, sans avoir jamais été soldat. Elle avait l'impression de voir tous ses principes et ses projets balayés d'un simple revers de main. C'est alors que la proposition du prince était survenue, comme par miracle, dépassant de loin les espoirs de la jeune femme :

"Non, laissez lui ses armes. Je me porte garant de sa personne et responsable des ses actions dans le domaine."

Il lui fallut quelques secondes pour bien comprendre le sens de ces paroles. Les mots "discipline" et "collectif" la dégoûtaient profondément, elle avait souvent rêve de rester seule en se battant pour une cause commune. On lui avait appris à faire partie d'un tout, à se battre ensemble pour la victoire de tout un peuple. Pourtant, elle supportait mal les commandants et les chefs d'armée, persuadés de leur supériorité alors qu'ils étaient simplement plus anciens ou plus habiles avec une épée. Mais jamais elle n'aurait pensé possible de combattre seule, malgré ses souhaits. Elle commença à bredouiller :

- Monseigneur, si vous saviez comme...

Mais elle s'arrêta net, jugeant que se montrer trop empressée risquait de lui faire perdre des avantages ultérieurs. Si elle se montrait aussitôt satisfaite de son sort, elle n'aurait plus le droit d'être exigeante. Elle fit donc un effort pour contenir sa joie et sa surprise et reprit, avec sang-froid :

- Votre proposition pourrait m'intéresser. Mais je ne vois pas exactement à quoi vous me destinez. Vais-je pouvoir travailleur seule ? Et que devrais-je faire ? Je n'ai jamais fait autre chose que me battre...

La proposition du prince de la destruction semblait intérésser la jeune femme. Il se rendit près d'une armoire dans un coin de la pièce. Il l'ouvrit et sortit des tas de manuscrit enpoussiéré. Il les tria et en mit un de coté. Il le regarda, une sensation de haine naissant en lui. Il fit un demi tour sur lui même et alla devant la jeune femme, posant le manuscrit devant elle, sur le bureau.

Lors de la création du royaume, certaine personne nous ont trahi. Nous les avons fait tuer. Aujourd'hui alors que la guerre a éclaté, et que la solidarité du royaume est plus nécéssaire, certain trouble fête, s'amuse a baffouer nos lois. La révolte de Karzgania en est le parfait exemple. Ces êtres là, sont une véritable plaie pour nôtre Empire, et nous devons les faire mourrir. Voila pour vous la liste des gens qui doivent disparaitre...

Il la regarda avec confiance

Ces personne sont dangeureuses, et il nous faut quelqu'un de puissant et loyal qui ne se laissera pas influencer par ses hérétiques...

Mais son regard changea.Dehors, le mouvement des arbres, bercés par la force du vent, montrait a quel point le temps était mauvais, et que le seul endroit sur dans ce monde, était cette, forteresse. Slorak fixa Thyrwen; Son regard pouvait pour certain être pesant, lourd, et dominateur. Mais Thyrwen, ne semblait pas être impréssionné par celui ci, et c'est d'ailleur la raison pour laquelle Slorak ne l'avait pas encore tué. Il laisséchapper même s'échapper un sourir pour la jeune femme.

Cette liste devra rester ici, et vous viendrez la consulter dès que vous aurez tué quelqu'un qui s'y trouve. Si vous y parvenez, je vous obtiendrez une place a l'academie de magie de Déléïas.

Il tendit sa main a la jeune femme, et lui sourit

Ma proposition vous convient elle ?

Elle hésitait. Supprimer des traîtres... Est-ce que cela va vraiment aider à la victoire ? Elle aurait tant voulu participer aux combats les plus directs, être au coeur de l'action ! Elle avait l'impression qu'on lui confiait une tâche secondaire, voire inutile.
Ne soit pas stupide... C'est une grande responsabilité qu'il t'offre là. C'est même un honneur. Tu es toute désignée pour combattre les traîtres, toi, la plus fidèle entre tous. Et après tout, il est vrai que ce genre de travail te conviendra bien mieux que les actions militaires.
L'idée de se séparer de tous ces militaires prétentieux et sexistes la fit sourire. Mais elle n'était pas tout à fait convaincue.

"Si vous y parvenez, je vous obtiendrez une place a l'academie de magie de Déléïas."

C'était l'argument le plus à même de la convaincre. Membre de l'académie de magie ! Enfin, elle allait être reconnue. Et son pouvoir serait bien plus grand, elle pourrait enfin s'investir dignement dans le combat des parias. Elle leva les yeux vers Slorak, aperçut son sourire. Elle lui serra la main avec vigueur.

- J'accepte. Comptez sur moi, je ne vous décevrai pas !

Elle se pencha vers la liste et lut les trois premiers noms. Elle tâcha de les mémoriser de son mieux, bien qu'ils lui soient totalement étrangers. Les Lothea ne fréquentaient que des puristes et fanatiques assidus.
Elle recula vers la porte, fit une révérence.

- Monseigneur, je vous remercie de votre temps et de la responsabilité que vous venez de me confier. A bientôt.

Sans tourner le dos à Slorak, elle se dirigea vers la porte pour prendre congé du prince.